Clarissa Van Alen

Coucou, mon nom à moi c'est Clarissa Van Alen mais on m'appel Clary. Je suis né(e) le 23 Juillet 1994 à Ajaccio, j'ai donc 17 ans. Je suis célibataire et en parlant de ça, je suis hétérosexuel. Je viens d'une famille assez riche. Je suis en première année d'étude d'Histoire et Géographie. Tout ça pour vous dire que je suis maintenant à la CEU et que j'aimerai intégrer la confrérie des Gold Money.

Le Docteur Karl Van Alen était un homme qui avait eu tout ce qu'il voulait dans la vie. De l'argent, une belle profession et une famille. Que rêver de plus ? Bien sûr, moi. Sa fille chérie. L'union de sa femme et lui. Pour lui je suis son premier enfant. Roselyne, ma sœur ainée est la fille du premier mariage de ma mère qui en à eu la garde après le divorce. J'étais le nouveau rayon de soleil de la famille.
Malgré les origines américaines de mon père, j'ai toujours vécu en Corse à Ajaccio. Après le mariage de ma mère et de mon père, ils ont décidé de s'installer sur l'île française. Ma mère est de nationalité Corse. Toute ma famille maternelle vie sur cette île. Mon père a abandonné sa vie de "gosse de bonne famille" pour se consacrer à sa carrière de médecin. Certe, Karl est riche depuis sa naissance mais, celui qui allait prendre les rênes de la famille Van Alen était son frère ainé, Jonathan Van Alen. À quoi bon rester dans l'ombre de son frère alors que le monde est si vaste ? Rien de mieux de s'installer là où personne nous ne connait et recommencer une nouvelle vie. C'est ce qu'il a décidé de faire après avoir rencontré ma mère, Céline Deschamps. Maintenant, mon père est devenu un médecin très respecté à l'hôpital d'Ajaccio. Pour ce qui est de ma mère, elle est psychologue. Travaillant dur tous les deux. Ils sont souvent absents. Mais durant mon enfance, je me suis toujours souvenu que malgré leurs horaires envahissants de mes parents, l'esprit de famille régnait dans notre grande maison. C'est en grandissant que j'ai vu cette ambiance chaleureuse disparaitre peu à peu laissant entre ces murs un vide déprimant.
Petite, j'ai été aimé, gâté, choyé par la famille qui m'adorait. Même-ci la famille Van Alen ne voulait rien savoir de moi, ma famille maternelle me suffisait largement. J'étais en quelque sorte leur petit trésor. Un bébé aussi insouciant que souriant. Ma soeur, Roselyne en était jalouse. Elle n'avait jamais eu autant de jouet que moi, d'aussi jolies vêtements que moi, une si belle chambre que moi à mon âge. Roselyne n'avait plus de nouvelle de son père, elle n'était plus le centre du monde de sa mère, elle devait vivre avec un homme qui ne remplacera jamais son géniteur. Même-ci elle vivait dans le luxe de la famille Van Alen, elle n'était plus aussi innocente qu'à ses deux ans. Je m'en souvient qu'elle m'avait donné la vie dure parfois. Elle cassait mes jouets, elle me menait à faire des bêtises pour que je me fasse punir. Mais à cette âge, je ne pouvais pas lui en vouloir. À l'école primaire, elle me volait mon goûté ou s'amusait à me faire pleurer durant la récréation. Au collège, elle m'ignorait la plupart du temps mais, ça ne l'empêchait pas de me ridiculiser parfois. Comme la fois où elle a découvert que j'étais amoureuse de Marc Colonna, un troisième et qu'elle l'a monté contre moi avec des mensonges idiots. M'ayant mis tout le collège à dos j'ai demandé à ne pas aller au même lycée que ma sœur et d'autres personnes du collège. Plus elle grandissait plus elle devenait instable. Elle devenait rebelle, provocatrice et traînait avec des gens pas fréquentables. Je soupçonnais son petit copain, Jérémy Palazzo d'être un mauvais garçon. Après tout, c'est depuis qu'elle l'a rencontré qu'elle fume en douce avec l'argent qu'elle volait du sac de ma mère et qu'elle disparaissait des soirées entières pour revenir complètement explosé ou K.O après une cuite de Vodka. Pourtant je ne disais rien. Je ne voulais pas que ma sœur se venge. Et mes parents trop occupés pour voir la vérité en face. Moi à 15 ans, je n'avais rien osé leur dire.
Mais un soir, j'ai vite réalisé dans quoi Roselyne c'était laissé embarquer. Alors que je rentrais du lycée, j'ai eu le malheur d'apercevoir Jérémy consommant de la drogue. M'ayant aperçu lui aussi, je m'étais enfuie à toute jambe. Je n'avais rien osé dire ce soir-là. J'étais trop perturbée à reconnaitre que Roselyne ne rentrait pas seulement bourré de ses escapades nocturnes. Depuis ce jour-là, je suis devenue victime du chantage de Jérémy. Contrainte de faire tout ce qu'il me demandait, j'étais comparée à un oiseau en cage. Si je disais quelque chose à qui que ce soit, je le regretterais. J'étais maintenant seule et manipulée par des personnes que je haïssais. Même Roselyne n'en savait rien. Jérémy lui avait tout caché ayant peur que son "esprit de grande sœur" (inexistant) prenne le dessus. Mais avec le temps elle a finit par le découvrir. Voyant mon état ce dégrader, devenir déprimé et trembler à chaque fois que j'apercevais son horrible petit-ami. Même-ci elle ne portait pas dans son cœur, elle n'a pas supporté le comportement de Jérémy. C'est elle qui a appelé la police, elle qui m'a sortie de là, elle qui a accepté les conséquences. Jérémy a été arrêté et mis en prison, Roselyne emmenée dans un hôpital de désintoxication. Pour ma part, traumatisée, ma mère a essayé de m'aider le plus qu'elle pouvait avec ses capacités de psychologue. Bien sûr cela m'a aidé, mais j'étais toujours renfermer sur moi-même. J'avais peur d'être seule, sortir dehors et incapable de me faire des amies avec la méfiance maladive qui m'avais atteinte.
C'est grâce à mon père que j'ai pu changer. Inquiet de voir son enfant ainsi, il décida de m'envoyer un an dans une famille d'accueil en Californie. Certe, l'idée paraissait folle et cruelle, me laisser seule chez des inconnues alors que j'étais dans un mauvais état psychologique. Mais, c'était la meilleure chose à faire. Cela ma forcé à m'ouvrir aux autres, connaitre de nouvelles choses, et repartir à zéro. Je me suis fais de nouveaux amis et une nouvelle vie. La Clarissa malheureuse avait disparu laissant une toute nouvelle personne s'épanouir.
À mon retour à Ajaccio. J'avais décidé de recommencer ma vie et reprendre mes études. J'ai été admise à Corsica European University. Déterminée à changer, j'espère au moins ne pas regretter mes choix futurs.